Les hommes font des lois pour obliger leurs compagnes à subir les conséquences financières de leurs paraphilies
Refuser de consacrer les finances familiales à la transition de votre conjoint sera considéré comme une violence domestique, selon le CSP
Article commenté et contextualisé présentant l’offensive masculiniste au Royaume-Uni, traduite dans les nouvelles législations sur les violences « domestiques », censément de genre neutre, et visant à masquer la réalité écrasante des violences masculines contre les femmes. Cette offensive comprend également un assaut DARVO de la part des hommes autogynéphiles contre leurs conjointes ou partenaires de vie, dans une manœuvre époustouflante de renversement des réalités visant à travestir le contrôle et les abus qu’ils exercent sur leur conjointe en une obligation à laquelle celle-ci devra volontairement se soumettre, et dont toute résistance sera qualifiée de « violences domestiques ».
Si je vivais sur une autre planète, ou si j’étais un homme, je ne serais pas même en colère, tant je trouve cette manœuvre politique absolument brillante.
Le comportement des hommes paraphiles atteints d’inversion de l’identité de la cible érotique tels que les autogynéphiles ou les autopédophiles est intrinsèquement autocentré. Même sans le vouloir, ils se montreront égoïstes vis-à-vis de leur famille (femmes et enfants). En effet, l’homme qui en est atteint ne vit que pour et par sa paraphilie : c’est plus fort que lui, peu importe les conséquences sur son entourage proche, comme le montre amplement les témoignages de veuves trans recueillis par Sheila Jeffreys dans son livre Gender Hurts, que nous avions entièrement traduit et qui analyse de nombreux récits de veuves trans ou simplement de conjointes d’hommes AGP, dont certaines sont toujours sous emprise et sans aucun recul sur l’aspect abusif de la relation dans laquelle elles sont coincées. À venir également, le film de Vaishnavi Sundar sur les conjointes et ex-conjointes de ces hommes paraphiles :
La prévalence de la paraphilie sur tout autre type de relations affectives rend souvent ces hommes peu qualifiés, voire inaptes à une vie commune saine, équitablement partagée, de leur propre aveu même. Leur obsession passe en grande partie avant tout le reste. Nombreux sont les témoignages récoltés par Anne A. Lawrence, lui-même autogynéphile et divorcé, faisant état de cette impossibilité à se connecter intimement avec les femmes qui leur tiennent lieu de caution normative. Leur priorité est eux-mêmes, même lorsqu’ils ont des enfants. Les couples hétérosexuels « durables » comprenant un homme paraphile requièrent souvent l’abnégation de la conjointe devant les marottes du conjoint et/ou sa participation active à la transition et au fétichisme de celui-ci. Comme annoncé dans ma dernière publication « Des hommes coincés dans des corps d’hommes », je présenterais des extraits traduits des récits de ces hommes.
L’autobiographie de M. Cau, l’une de nos stars nationales, évoquant sa compagne Nathalie, est édifiante à ce niveau. Nathalie n’est pas même son type de femme, et ne lui plaît pas particulièrement à première vue, confie le premier maire transgenre de France, mais parce qu’elle l’encourage à transitionner et manifeste un désir de l’accompagner dans la réalisation de son fantasme, elle est une candidate toute désignée. Nicolas Casaux et moi-même, auteur·ices de Né(e)s dans la mauvaise société, serions curieux·ses d’entendre la perspective de son ex-femme.
Les nouvelles directives dont traite l’article suivant ont été rédigées par Sophie Cook, un homme autogynéphile qui se considère comme la « mère » de son fils :
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De nouvelles directives stipulent que le fait de « bloquer l’accès aux finances [familiales ou commune] pour une transition » ou de refuser d’employer le prénom et les pronoms « préférés » pourrait bientôt être considéré comme un comportement abusif.
Par Charles Hymas, le 7 juillet 2023 pour le Huffington Post.
Les conjoint·es qui refusent de financer la « chirurgie d’affirmation du genre » de leur partenaire peuvent être des abuseur·ses domestiques, affirme le Crown Prosecution Service (CPS, « Service des poursuites judiciaires de la Couronne ») dans ses nouvelles directives.
Le CPS [ou plutôt l’AGP en charge de rédiger cette sombre farce tyrannique] a dressé une liste de neuf types de comportements qui pourraient être assimilés à de la maltraitance envers les personnes trans ou non binaires par leurs partenaires ou les membres de leur famille.
Il s'agit notamment de « refuser l’accès aux finances nécessaires à la transition », c'est-à-dire le refus de la conjointe de payer pour une opération chirurgicale, une thérapie ou d'autres traitements [comme les épilations définitives, les soins cosmétiques, l’implantation de cheveux, le limage de mâchoire, les injections pour gonfler les lèvres, etc.], ce qui équivaudrait à un contrôle coercitif ou à de la maltraitance.
D'autres comportements pourraient consister à « critiquer la victime parce qu'elle « n'est pas “une vraie femme/un vrai homme” si elle n'a pas subi d'opération de réassignation » [« Non, Jean-Michel, tu es un homme châtré sous hormones féminisantes avec un comportement histrionique et je demande le divorce ! »], à « menacer ou partager des images antérieures à la transition » [« J’ai posté les photos de notre mariage par nostalgie sur FB et il a porté plainte pour violences domestiques »] ou à refuser d’employer le prénom ou les pronoms qu'elle préfère [« Non, Robert, je ne peux pas t’appeler Mireillecoquinette »].
Ces directives ont été vivement critiquées par l’organisation Women's Rights Network (WRN), qui milite pour les droits des femmes basés sur le sexe.
Le groupe a écrit à Max Hill, le directeur du CPS, en indiquant que ces directives étaient « préjudiciables à la confiance des femmes » vis-à-vis du Service.
Chirurgie inutile
Heather Binning, fondatrice du WRN, a déclaré : « Comment diable la réticence à payer une opération chirurgicale élective et cosmétique avec les finances familiales communes peut-elle être citée comme un exemple de violence domestique par qui que ce soit, et plus encore par le CPS ? »
« Le même document affirme que le fait de mentionner correctement le sexe d'un membre de la famille constitue également une forme de maltraitance. Cela ne tient absolument pas compte des difficultés et des émotions qu'éprouvent de nombreuses personnes lorsqu'un membre de leur famille s'identifie à ce qu'il n'est manifestement pas ».
[Ces directives concernent également le cas des parents d’adolescents sous l’emprise de cette nouvelle religion civile.]
Le CPS a cependant déclaré que ces directives avaient été conçues pour que les procureurs puissent s'occuper des personnes trans et non binaires susceptibles de « subir des violences domestiques indépendamment de l'identité de genre de l'une ou l'autre personne ».
« Les personnes trans et non binaires peuvent être soumises à des formes uniques de violence domestique liées à leur identité trans ou non binaire, y compris certaines qui reflètent celles des communautés LGB », a déclaré le CPS.
Parmi les autres comportements, citons l'utilisation du processus de transition ou de « coming out » comme une forme de contrôle coercitif, visant à faire honte du corps en transformation, le dénigrement ou le mépris des abus commis en attribuant à la victime une « interprétation des faits » due à son état hormonal fluctuant, ou encore l'agression physique de parties du corps modifiées chirurgicalement ou médicalement.
[Soit « Sophie », en charge de cette rédaction, vient de nous décrire ses fantasmes de sissification, soit ces comportements concernent des conjoints abusifs classiques devant la transition de leur compagne traumatisée, et dont la transition peut être directement liée aux violences vécues aux mains dudit conjoint. Les comportements abusifs décrits ici sont typiques des abuseurs masculins (ce sont également des hommes qui créent les scénarios de sissy-porn/ « féminisation » forcée et qui sont en demande de tels scénarios) dans les situations de violences masculines sur conjointes classiques. La traduction de Pourquoi fait-il ça ? Dans l’esprit des hommes colériques et contrôlants de Lundy Bancroft, livre d’utilité publique sur des questions de santé publique et qui devrait être remboursé par la Sécurité sociale, est en pré-commande aux Éditions Libre.]
En outre, les directives adressées aux procureurs stipulent que l'identité de genre n'est pas la même chose que le sexe anatomique.
« L'identité de genre est le genre auquel vous savez que vous appartenez, et qui ne peut être décidé que par l'individu lui-même » [palme d’or de la définition circulaire], indiquent les directives. L'identité de genre peut être identique au sexe assigné (cisgenre) ou différente du sexe assigné (trans).
[Le sexe n’est pas « assigné » à la naissance, sauf en cas d’anomalie du développement sexuel si vous vivez toujours dans les années 80’s. Aujourd’hui nous n’avons plus besoin d’attendre la puberté de la personne née avec un DSD pour savoir si elle est de sexe masculin ou féminin. Le sexe est constaté, observé à la naissance et même bien avant cela, au stade fœtal.]
« L'identité de genre n'est pas la même chose que la sexualité [tout à fait, ce pourquoi LGB n’a rien à faire avec le T] ; les personnes trans et non binaires peuvent s'identifier comme hétérosexuelles, gays, lesbiennes, bisexuelles, pansexuelles, asexuelles et aromantiques, entre autres identités ». [Il venait juste de dire que « s’identifier à » n’a rien à voir avec l’orientation sexuelle, mais soit.]
Une réticence à signaler les infractions
Les nouvelles directives ont été rédigées dans le cadre d’une mise à jour des dernières lois sur les violences domestiques et mettent également en garde contre une sous-déclaration importante desdites violences contre les victimes de sexe masculin.
« De nombreuses victimes hésiteront à signaler l'infraction par crainte de nuire à leur réputation ou à leur fierté ; d'autres hésiteront parce qu'elles craignent les conséquences qui pourraient en découler pour leur famille. »
[Argumentation DARVO basée sur une inversion des réalités. Les femmes sont les victimes des violences masculines par conjoints dans la majorité écrasante des cas au point que l’inverse est anecdotique et circonstanciel, lorsqu’il ne s’agit pas de légitime défense de la part d’une femme ayant subi les abus dudit conjoint des années durant. Nous doutons très fortement que ces modifications législatives aient eu à l’esprit les hommes homosexuels victimes de la violence masculine de leur partenaire. Ces élucubrations misogynes sortent tout droit du manuel des masculinistes, tandis que les féminicides, les meurtres de femmes aux mains de leurs compagnons ou ex-compagnons en France comme ailleurs, ne diminuent pas.]
« Les procureurs devront traiter ces questions avec une grande prudence afin de s'assurer que la crédibilité des hommes victimes n'est pas minée par des mythes et des stéréotypes.
[S’ils pouvaient déjà commencer à le faire vis-à-vis des victimes femmes très souvent diabolisées par leur conjoint abusif, cf., le procès mondial qui a cloué Amber Heard au piloris en envoyant un message très forts aux femmes : « voilà ce qui vous arrivera si vous dénoncez votre conjoint manipulateur violent.]
La police a enregistré 1,5 million d'incidents et de crimes liés aux violences domestiques [masculines] en Angleterre et au Pays de Galles au cours de l'année qui s'est achevée en mars 2022, soit une augmentation de 7 % par rapport à l'année précédente. On estime qu'un homme sur six ou sept [en comptant probablement les femmes transidentifiées parmi les hommes] et une femme sur quatre seront victimes de violences domestiques au cours de leur vie.
Edit 1 : lien vers le trailer du film VOSTF sur les veuves trans de la réalisatrice indienne Vaishnavi Sundar : https://www.youtube.com/watch?v=mWSEenoWfwI