👋🏻 Ah que coucou !
Hello les What-Supilamis ! Merci pour l’accueil que vous avez réservé à cette newsletter même si en réalité peut-être que l’accueil était nul mais comme je rédige à l’avance ben en fait je fais des grosses suppositions mais j’aime le risque que voulez-vous. Alors je sais pas chez vous mais par ici, ces derniers jours ont été marqués par des révisions de règlements doctoraux, des signatures de cotutelles, des organisations de concours de vulgarisation, bref LA ROUTINE quoi.
🎓 Actualités du doctorat
Il est absolument évident que je vais utiliser cette newsletter pour faire de l’auto-promo et I’m not even sorry parce que figurez-vous qu’on est encore dans un pays libre okay ?
En ce moment, on est occupés par un tout gros doss’ en Fédération Wallonie-Bruxelles, et ce gros doss’, c’est : le programme Team Mentorat ! Kézako dis donc ? Team Mentorat est un projet porté par les 6 universités en Belgique francophone. Le but? Soutenir les doctorant·es dans le développement et la précision de leur projet professionnel, par des ateliers, des formations et des rencontres. Rien que ça !
Lancé en 2022 grâce à un financement du Cabinet de la Ministre Valérie Glatigny, Team Mentorat continue sur sa lancée en 2023 en mode « on the road » (cette fois avec 0€ parce qu’on aime le challenge). En effet, l’équipe du projet pose pour l’occasion ses valises (parfois même littéralement) dans chaque université de Belgique (francophone). 6 universités, 6 étapes : Je découvre, J’explore, Je trouve, Je rencontre, Je e-rencontre et Je me lance !
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à aller visiter le site du projet !
📖 Ressource
La ressource du jour, c’est cet épisode de podcast consacré à la santé mentale des chercheurs et chercheuses. En 23 minutes et en anglais, une chercheuse de la KU Leuven explique en quoi la déconnexion digitale est essentielle pour maintenir un bon équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle.
Alice travaille sur la thématique dans le cadre de son doctorat et présente ici pourquoi il est important de se distancier de la technologie digitale et qu’il est aussi essentiel de ne pas être disponible constamment, tant dans une perspective de productivité que de bien-être. Ce podcast est plein de bons sens, de bons conseils et de pistes de réflexion, particulièrement à l’adresse des doctorant·es !
🤝 Meet the doc
Cette semaine, on rencontre virtuellement quelqu’un que, j’avoue, j’ai pas été chercher trop loin vu qu’à l’heure indue où ces lignes sont rédigées, il est littéralement en face de moi.
Il s’agit de Nicolas Simon, docteur en Histoire, Histoire de l’Art et Archéologie de l’Université Saint-Louis – Bruxelles (2017). Il a réalisé sa thèse sur la prise de décision législative sous Philippe II, un homme bien sous tous rapports. Dans la foulée de sa thèse réalisée dans des temps records, Nicolas a obtenu un mandat de Chargé de recherches (FNRS) à l’UCLouvain et un mandat des actions Marie Skłodowska-Curie au sein de la Casa De Velázquez à Madrid. Aah la sacro-sainte mobilité. Il est à présent coordinateur « Recherche et Partenariats » à l’Académie Royale de Belgique : à ce titre, il est donc amené à gérer les chaires de recherche de l’Académie et à stimuler les partenariats avec d’autres institutions. Au menu : beaucoup de rencontres, de gestion de projets et de financements !
Pour ce poste, le doctorat était un atout* et il fallait avoir une expérience de recherche à l’international
Comme j’aime le danger, j’ai rédigé ce paragraphe sans le consulter donc j’espère que j’ai pas raconté (trop) de bêtises.
*On reviendra sur cette notion de « doctorat = atout »
🔢 Le chiffre de la semaine
22 ! Comme la 22ème section CNU. Eh oui, ne vous habituez pas trop mais pour ce chiffre de la semaine, on traverse la frontière et on va un peu voir ce qu’il se passe chez nos amis amateurs de bonne vinasse.
Vous ne le savez peut-être pas, mais depuis le début de l’année, en France, un serment doctoral a été instauré durant la soutenance. Le but ? Sensibiliser à l’éthique et à l’intégrité scientifique, puisque la promesse formulée est celle de « maintenir une conduite intègre dans [le] rapport au savoir, [aux] méthodes et [aux] résultats ». Tout un programme.
Un programme qui ne plait donc pas forcément puisque – on y vient – la 22ème section CNU (Histoire et Civilisations) exige purement et simplement la suppression de ce serment qui est perçu comme un « contrôle moral de l’enseignement et de la recherche ». Et ça le contrôle, les universitaires n’aiment pas trop. Pour en savoir plus sur les motivations des uns et des autres à propos de ce serment, n’hésitez pas à consulter cet article !
Cette newsletter vous a plu? Oui? (allez dites oui) (svp) Si oui, parlez-en autour de vous pour disperser la joie tel un grigri digital !