👋🏻 Well hello there
Sali-salut les What-Supilamis ! Comment ça farte ? Ça boume ? Ça gaze ? Bon vous pouvez pas me répondre mais à mon avis vous allez bien parce que le soleil est de retour ! Yay ! (pause for applause). Et puisque vous me le demandez, écoutez moi ça va plutôt pas trop mal, merci. Ces deux dernières semaines ont été marquées par des sombres histoires de cotutelles, des PV de réunion, des questionnements sur les procédures des équivalences des diplômes de 3ème cycle, mais aussi par le spectacle de ce type improbable et une nouvelle coupe de cheveux pour mon enfant parce que figurez-vous qu’il n'y a pas que le doctorat dans la vie.
Il était une fois, toi qui t’abonnais à cette newsletter
🎓 Coin lecture
Écoutez je sais que ça va vous paraitre fou mais j’ai globalement décidé de faire comme bon me semble, et donc il n’y aura pas d’actualité du doctorat cette semaine. Bouuh. Mais j’ai mieux ! Une recommandation de lecture (yay !). Il y a maintenant un petit temps (à vue de louche je dirais 3 bons mois), lors d’une balade dans mon magasin de seconde main local, vlà-ti pas que je tombe sur un roman qui s’appelle « La soutenance » (d’Anne Urbain). Et là, ni une ni deux, je fais quelque chose que je ne fais JAMAIS (true story), je lis la 4ème de couv’, qui commence comme ceci « Parce qu’il n’a pas réussi à avouer à sa mère son intention d’arrêter sa thèse, Antoine se condamne à la terminer, disant adieu à ses projets de vacances ». Et là j’étais obligée de sortir un gros euro* pour payer ce bouquin et me plonger corps et âme dans cette lecture qui s’annonçait cathartique.
Ce roman suit Antoine, doctorant en Lettres qui galère à terminer sa thèse. On se demande tout au long du livre s’il va finir par soutenir (et je ne vais pas vous spoiler pour l’unique et simple raison que je n’en ai pas le moindre souvenir). Alors certes, c’est un roman qui tourne autour du sujet de la thèse (et c’est assez rare que pour être souligné), mais c’est aussi (voire surtout) un livre autour de la famille, de ses dysfonctionnements, autour des choix à poser à des moments-clés de la vie. C’est vif, original, bien écrit, et ça se lit facilement. Je ne vois pas bien ce qu’on peut demander de plus. Ah si on pourrait demander plus de frites à la cantoche. Mais je veux dire à part ça, je vois pas bien ce qu’on peut demander de plus.
1(1) mots sur l’autrice : Anne Urbain est professeur agrégée, titulaire d’un doctorat en Lettres.
*J’ai menti c’était 1€50 mais dire « j’ai dû sortir un gros euro cinquante », ça me semblait moins fluide.
📖 Ressource
Je vous avais prévenu que je n’allais nullement hésiter de faire de l’auto-promo et que même pas j’aurai honte (et même pas je parlerai français correct non plus). La ressource of the day (enfin of the week) (même si ça fait 2 semaines qu’on s’est plus lus toi et moi), c’est tout simplement une brochure d’auto-évaluation des compétences développée par des gens supers (dont moi) à l’UCLouvain. La brochure s’appelle « Yes I can ! Évaluer mes compétences doctorales », elle est disponible en ligne, en français et en anglais !
Le but ? Fournir des outils aux doctorant·e·s désireux·ses d’effectuer leur bilan de compétences, comme le titre de la brochure pouvait le laisser présager. Savoir de quoi on (n’)est (pas) capable permet de mieux cibler les formations à suivre, d’augmenter la confiance en soi, et ainsi d’améliorer sa recherche d’emploi pour trouver un travail qui convienne véritablement. Est-ce que c’est pas bioutifoul ? Moi je trouve que oui.
🤝 Meet the doc
En attendant que je réussisse mon lobbying intense pour que mes connaissances/amis/collègues mais néanmoins amis titulaires de doctorat me donnent leur feu vert pour que je fasse apparaitre leur trombine par ici, il n’y aura pas formellement de « Meet the doc » cette semaine. Bouuh. Mais ne partez pas trop loin trop vite parce que je vais vous faire rencontrer virtuellement une personne que j’aime beaucoup, bien que je ne l’ai jamais rencontrée. C’est ça la bôté des internets. Je l’aime tellement bôcoup que je lui ai demandé de réaliser le logo de What-Sup ainsi que la bannière du site. Voyez par vous-même.
Cette personne n’est autre que Marie-Charlotte Morin, titulaire d’un doctorat en biologie et aujourd’hui très active dans le domaine de la vulgarisation scientifique.
Vous pouvez la découvrir dans ce petit sketchtacle (mi-sketch, mi-spectacle) autour de la « Vie de Thésard ». Un jour promis je prendrai bien le temps de vous dire ce que je pense du mot « thésard »*, et peut-être même que j’en ferai un n° spécial de newsletter, mais là vraiment ce n’est pas le moment j’ai pas le temps je suis garée en double file. Bref je vous conseille cette vidéo parce qu’on y retrouve quelque chose d’assez rare quand on parle de doctorat : l’humour (et croyez-moi je sais de quoi je parle). Dans cette vidéo, elle aborde de façon détendue le parcours doctoral et les difficultés qui y sont liées : la publication, les débouchés, les expérimentations qui foirent, les moyens alloués à la recherche, etc. Mention spéciale pour l’adaptation de « Quelqu’un m’a dit » en fin de vidéo !
*Spoiler : Je déteste.
🔢 Le conseil-carrière du jour
Le conseil du jour remplace donc le chiffre du jour parce que comme vous pouvez le constater j’ai décidé d’y aller en mode yolo sur les rubriques cette semaine. Je suis comme ça moi, jamais là où on m’attend, une éternelle surprise, un renouveau constant (sauf pour les icônes des rubriques que je ne change pas parce que flemme).
Bref le conseil du jour est issu d’un rapport de l’Observatoire des Carrières et de la Recherche Scientifique (mieux connu sous le petit nom de ORCS). C’est un conseil adressé aux doctorant·es : il est essentiel, durant son doctorat, de créer des liens en dehors du milieu académique, et ce afin d’acquérir une autre expérience ou une meilleure connaissance des autres secteurs. Autrement dit, développer son réseau et sortir le nez de sa recherche, aller sur le terrain, réaliser des stages (si possible). Cela permet évidemment de rencontrer des gens, d’ouvrir son champ des possibles comme le dirait votre livre de développement personnel préféré, mais aussi de mettre en avant votre ouverture d’esprit, cassant par la même occasion d’image d’Épinal du ou de la scientifique dans sa tour d’argent complètement déconnecté·e du monde réel.
Pour avoir plus de détails sur ce délicieux conseil que je ne peux qu’appuyer de mes deux mains, même si en fait ça se fait pas d’ « appuyer un conseil de ses deux mains », mais aussi pour découvrir les autres conseils, cliquez ici !